Embrasse L Islam

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Notre Prophète Mohammed

La vie du Prophète Mohammed


Arbre généalogique des Prophètes et Messagers


20/12/2012


La Vie du Prophète Mohammed (Prière Paix et bénédiction sur lui ) .

15k-7.GIF Connaître sa lignée

 

 

 

 

Le Prophète –sal Allahou ‘aleyhi wa salam- jouit de la lignée la plus noble car c’est un Hashimite, un Qurayshite et un arabe.

 

Son arbre généalogique est le suivant :

 

Muhammad fils de ‘Abdullah fils de ‘Abdul-Muttalib fils de Hashim, ainsi que la mentionné en détail le cheikh [Ibn ‘Abdul-Wahab].

 

15k-7.GIF Connaître son âge, son lieu de naissance et le lieu vers lequel il a émigré

 

Le cheikh [Ibn ‘Abdul-Wahab] a mentionné ces détails en disant :

 

« Il vécut soixante-trois ans [...] Sa ville natale est la Mecque et il émigra vers Médine. »

 

Le Prophète –sal Allahou ‘aleyhi wa salam- est donc né à la Mecque où il vécut cinquante-trois ans.

 

Il émigra ensuite vers Médine où il vécut dix ans et mourut durant le mois de Rabi’ Al-Awwal de l’an 11 après l’Hégire

 

15k-7.GIF Connaître sa vie en tant que prophète qui a duré vingt-trois ans

 

En effet, la révélation lui est parvenue alors qu’il –sal Allahou ‘aleyhi wa salam- était âgé de quarante ans comme l’a dit un des ses poètes :

 

A l’âge de quarante ans révolus et passés,

 Au mois de ramadan, en lui s’est annoncé

 L’astre éclatant de la prophétie révélée

 

15k-7.GIF Savoir quand il est devenu prophète et messager

 

Ainsi, il devint prophète lorsque Allah –soubhanahou wa te’ala- lui révéla les versets suivants (traduction rapprochée) :

 

« Lis, au nom de ton Seigneur qui créé. Il a créé l’homme d’une adhérence. Lis ! Ton Seigneur est le Très Noble, qui a enseigné par la plume. Il a enseigné à l’homme ce qu’il ne savait pas.» [Sourate Al-‘Alaq, v. 1-5]

 

Il devint messager lorsque Allah –soubhanahou wa te’ala- lui révéla les versets suivants (traduction rapprochée) :

 

« Ô toi (Muhammad) ! Le revêtu d’un manteau ! Lève-toi et avertis. Et de ton Seigneur, célèbre la grandeur. Et tes vêtements, purifie-les. Et de tout péché, écarte-toi. Et ne donne pas dans le but de recevoir davantage. Et pour ton Seigneur, endure. » [Sourate Al-Muddaththir, v. 1-7]

 

Le prophète –sal Allahou ‘aleyhi wa salam- s’est donc levé, a averti et s’est chargé de la mission qu’Allah lui a confiée.

 

La différence entre un messager et un prophète –ainsi que l’affirment les gens de science- est la suivante :

 

Un prophète est un homme à qui un message est révélé sans qu’il ne soit chargé de le transmettre.

 Un messager, quant à lui, est un homme à qui un message est révélé, qui est chargé de le transmettre et de le mettre en pratique.

 

Ainsi, tout messager est prophète, mais tout prophète n’est pas nécessairement messager.

 

15k-7.GIF Connaître le message qui lui a été ordonné de transmettre et le pourquoi de sa mission

 

Ainsi, le Prophète –Sal Allahou ‘aleyhi wa salam- a été envoyé pour transmettre le message de l’Unicité d’Allah (Tawhid) et de Sa législation qui appelle à appliquer les ordres et à délaisser les interdits.

 

Le Prophète –Sal Allahou ‘aleyhi wa salam- a été envoyé comme miséricorde pour l’univers afin de les sortir de l’obscurité du polythéisme, de la mécréance et de l’ignorance, pour les mener vers la lumière de la science, de la foi et du monothéisme dans le but de mériter le pardon et la satisfaction d’Allah –soubhanahou wa te’ala-, et d’échapper à Son Châtiment et à Sa Colère.

 

[Commentaire de Cheikh Ibn Al ‘Outhaymin des Trois Principes Fondamentaux de Cheikh Ibn ‘Abdul-Wahab, édition Anas, pages 210-212]

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Cheikh Mouhammad Ibn Salih Ibn ’Outheymine


08/11/2012


Mohammed est il le Prophète des Arabes ?

Selon la propagande de certains orientalistes, Mohammed صلى الله عليه وسلم serait le Prophète des Arabes.

 

L’argument n’est pas nouveau.

 

Au 13ème siècle déjà, Sheïkh el Islâm ibn Taïmiya eut à faire à ce genre d’allégation.

 

Lui-même soulignait que les chrétiens l’utilisaient depuis bien longtemps.

 

L’évêque Paul, d’obédience melkite, originaire d’Antioche, et qui vécut au 12ème siècle, véhicula cette idée avec force à tel point qu’il devint l’un des fers de lance chrétiens aux yeux de ses coreligionnaires contemporains.

 

La langue arabe et la culture arabo-musulmane lui étaient familières.

 

C'est pourquoi il se permettait d’utiliser le Coran pour appuyer ces thèses.

 

Ses lettres et ses analyses eurent un tel impact dans le bassin méditerranéen et même dans certains milieux musulmans, qu’elles forcèrent ibn Taïmiya à sortir de ses gonds pour brandir son arme favorite que fut sa plume.

 

L’une d’entre elles notamment, ayant pour titre el kitâb el Mantîqî e-dawla khânî el mubarhan ‘an el i’tiqâd e-sahîh wa e-raï el mustaqîm, fit le tour du monde chrétien et reçu l’approbation de ses plus grandes instances.

 

Ibn Taïmiya confectionna alors ce chef-d’œuvre en réfutation à cet ouvrage, dont nous reproduisons certains passages, et qui s’intitule El Jawâb e-Sahîh li man baddala din el Masîh.[1]

 

La plupart des textes que les dissidents à la Révélation utilisent en leur faveur se retournent contre eux.

 

Nous sommes tout le temps, grâce à Allah, en mesure de prouver que, tant d’un point de vue textuel que d’un point de vue rationnel, ces hérétiques, à l’instar des innovateurs parmi les musulmans, ont torts.

 

Ces derniers s’appuient généralement sur des arguments ambigus au détriment des arguments formels, trahissant ainsi qu’ils sont plus animés par les passions que par la recherche de la vérité.

 

Les chrétiens, comme les juifs avant eux – pour avoir transformé la Thora et renié Jésus – sont égarés à deux niveaux.

 

D’un côté, ils transforment la religion de leur prophète et d’un autre côté ils renient le prochain prophète.

 

En cela, les adeptes de Moïse ne sont pas plus blâmables qu’eux ; si les premiers disent que Jésus est le fruit d’une union illégitime, les seconds l’élèvent au rang de divinité, ce qui en soit est pire.

 

Mieux, le jugement des chrétiens à l’encontre des juifs qui les taxent d’apostats pour avoir renié Jésus, les colle plus à la peau, pour avoir renié Mohammed…

 

Les chrétiens utilisent certains Versets du Coran pour appuyer l’idée que la mission de Mohammed صلى الله عليه وسلم est propre aux païens arabes.

 

Non seulement ils ne pénètrent pas le vrai sens des versets qu’ils utilisent, mais de surcroît, ils délaissent les autres textes, pourtant bien plus nombreux, qui, eux, sont formels.

 

Ils se comportent ainsi de la même façon avec le Coran qu’avec les textes de la Bible et les paroles des prophètes ; Ils tournent le dos à de nombreux textes formels et s’accrochent à un nombre infime de textes ambigus et dont ils ne comprennent pas le sens.

 

Or, pour dire que Mohammed est venu pour les Arabes, il faut déjà reconnaître sa prophétie.

 

Cette question contient donc deux fondements. Le premier : c’est que pour savoir si la mission de Mohammed صلى الله عليه وسلم est universelle ou non, il faut l’entendre de sa propre bouche.

 

Le deuxième : consiste à savoir s’il dit la vérité ou non ou en d’autres termes si c’est un vrai ou un faux prophète.

 

D’un côté, les chrétiens utilisent le Coran pour dire qu’ils ne sont pas obligés de suivre cet homme et pour justifier la véracité de leur religion et d’un autre côté ils le dénigrent lui et sa religion, dont la référence est pourtant le Coran.

 

Si cela est clair, soit, les chrétiens doivent prouver que rien dans les paroles du Prophète صلى الله عليه وسلم) ne prête à dire que sa mission les concerne, mais que ce sont plutôt ses adeptes qui le revendiquent ; soit, ils admettent que Mohammed lui-même revendique que sa mission les concerne, mais qu’en cela, il ment.

 

Or, ils ne démentent pas formellement que Mohammed est venu pour les Arabes bien qu’ils ne l’affirment pas formellement non plus. Ils le laissent simplement entendre.

 

En cela, ils prennent de lui ce qui les intéresse et ils rejettent ce qui les dérange.

 

Quoi qu’il en soit, les chrétiens n’ont pas le droit d’utiliser les paroles de notre Prophète صلى الله عليه وسلم.

 

Contrairement aux paroles d’un homme normal, indépendamment du fait que ce dernier puisse mentir ou non, il n’est pas possible de choisir celles qui nous conviennent, étant donné qu’elles relèvent toutes de la Révélation.

 

Ce principe est valable avec n’importe quel prophète.

 

En revanche, les musulmans ont le droit de se référer aux textes des juifs et de chrétiens étant donné qu’ils reconnaissent la prophétie de Moïse, de Jésus et de tous les prophètes envoyés par Allah.

 

La foi implique donc de croire à tous les messagers et à toutes les paroles que chacun prononce. [2]

 

Il suffit de renier, ou ne serait-ce que de douter sur une seule de leurs paroles pour renier leur prophétie.

 

Ainsi, reconnaître la prophétie de Mohammed صلى الله عليه وسلم réclame de croire à toutes ses paroles, car, en tant que prophète, il ne peut mentir sur Dieu. Pour celui qui ne reconnaît pas sa prophétie, nous lui disons qu’il n’y a pas de différence entre ses paroles et entre celles d’un autre homme, dans la mesure où celles-ci sont soumises au mensonge et à la suspicion.

 

S’il s’avérait que Mohammed صلى الله عليه وسلم a menti une seule fois sur Allah, il faudrait rejeter toutes ses paroles.

 

En tout état de cause, un messager ne peut mentir sur Dieu ni délibérément ni par erreur.

 

À l’unanimité des religions célestes, tous les prophètes sont immunisés contre l’erreur et le mensonge. Ainsi, les chrétiens n’ont pas le droit, sous tous les points de vue, d’utiliser une seule parole de Mohammed صلى الله عليه وسلم, car s’ils reconnaissent qu’il est un vrai prophète, ils doivent nécessairement reconnaître que leur religion est fausse.

 

Mais si, à l’inverse, ils démentent une seule de ses paroles, ils doivent nécessairement reconnaître qu’il n’est pas un envoyé d’Allah, indépendamment du fait qu’ils puissent l’admirer et considérer qu’il est un grand homme.

 

Et s’il n’est pas envoyé par le Très-Haut, ses paroles sont donc soumises à la critique, comme n’importe qui d’autre, et elles seront acceptées uniquement à la lumière de l’analyse.

 

Ce principe remet littéralement en question l’opinion de certains érudits chrétiens, qui sont certes objectifs.

 

Ils considèrent en effet que Mohammed صلى الله عليه وسلم fut l’auteur de grands miracles et qu’il est à la tête d’une grande nation et d’une grande religion.

 

En même temps, ils pensent que sa loi ne les concerne pas étant donné qu’elle est propre aux Arabes.

 

Cette objectivité n’intercède nullement en leur faveur et elle ne leur autorise nullement de s’inspirer de ses paroles pour justifier la légitimité de leur religion, et cela pour les raisons que nous avons évoquées.     

 

[1] Nous nous sommes permis de faire une traduction libre avec les risques que cela implique.

 

[2] Il y a trois étapes pour avoir accès aux « Écritures Saintes » :

Premièrement : il faut prouver l’affiliation des textes aux différents prophètes.

Deuxièmement : la traduction doit être fidèle que ce soit en arabe ou dans la langue des personnes intéressées comme le Romain et le syriaque. Il faut savoir que Moïse, David, Jésus, et les prophètes des tribus d’Israël en général parlaient l’hébreu. Prétendre que le Messie était d’origine syriaque ou romaine, c’est commettre une erreur.

Troisièmement : il faut veiller à la bonne interprétation du texte à traduire et à sa bonne compréhension. [Voir : El Jawâb e-Sahîh li man baddala din el Masîh (1/137,138).]

 

Par : Karim Zentici 

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08/11/2012


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