Embrasse L Islam

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Femmes vertueuses


Les qualitées vertueuses des Croyantes.

Sheïkh Abdel-Mouhsine Al-Qaassim

26/4/1426 (3/6/2005) Sermon du Vendredi {Al-Joumouha}

O Musulmans !

La femme musulmane trouve le bonheur en imitant les meilleures femmes qui vécurent pendant le meilleur siècle et qui furent éduquées dans la maison la plus noble, la maison de la prophétie - qu'Allah élève leur rang - ; et des versets du Coran furent révélés pour faire leur éloge, Allah (qu'Il soit glorifié et exalté) a dit :
{O femmes du Prophète ! Vous n'êtes comparables à aucune autre femme, si vous êtes pieuses} [Les coalisés : 32].



Des épouses bénies et des femmes illustres ; la première est la femme intelligente, habile, qui est pieuse et a une bonne descendance :
Khadijah la fille de Khouwaïlid (qu'Allah soit satisfait d'elle). Elle fut éduquée à avoir de bonnes vertus morales, à être polie et généreuse ; et elle était chaste et honorable.


Les femmes de la Mecque l'appelaient "la pure". Le prophète صلّى الله عليه وسلّم - l'épousa, et elle fut une très bonne épouse pour lui ; elle l'aida avec sa propre personne, son argent et sa sagesse ; et lorsqu'il était triste (qu'Allah prie sur lui et le salue), il se réfugiait auprès d'elle et lui divulguait ses soucis. Lorsque la révélation descendit sur lui la première fois, il retourna à elle en ayant le cœur tremblant, effrayé par ce qu'il venait de voir ; et il lui dit :
(Que m'arrive-t-il ? J'ai eu peur de mourir).

Elle le reçu alors avec un cœur ferme et lui dit :
"Non ! Je jure par Allah qu'Allah ne t'humiliera jamais".

L'Islam brilla chez elle et elle fut la première personne qui embrassa l'Islam dans cette communauté.

Ibn Kathir a dit : "Khadijah est la première créature d'Allah qui embrassa l'Islam à l'unanimité des musulmans, aucun homme, ni aucune femme la précéda".

Les difficultés s'aggravèrent pour le prophète صلّى الله عليه وسلّم - au début de sa mission, et le tort qu'on lui causait augmenta, elle était alors pour lui un cœur tendre et une opinion perspicace ; lorsqu'il entendait des gens une chose qu'il détestait, puis il retournait à elle, elle le rassurait et le tranquillisait ; le prophète صلّى الله عليه وسلّم - a dit : (Elle cru en moi lorsque les gens me renièrent ; elle cru en ma parole lorsque les gens me traitèrent de menteur ; elle me secourut avec son argent lorsque les gens refusèrent de m'aider ; et Allah m'a donné des enfants avec elle alors qu'Il ne m'a pas donné d'enfants avec les autres femmes) rapporté par Ahmed.

Elle était une femme illustre, obéissante à son époux, et une mère affectueuse ; le prophète صلّى الله عليه وسلّم - eut tous ses enfants avec elle sauf Ibrahim. Son comportement était élevé, et elle avait de très bonnes qualités ; elle n'a jamais discuté la parole du prophète صلّى الله عليه وسلّم - et elle ne lui a jamais nui en s'opposant à lui ; le prophète صلّى الله عليه وسلّم - a dit : (L'ange Gabriel est venu me voir et m'a dit : "Annonce-lui la bonne nouvelle d'une maison dans le Paradis en pierre précieuse dans laquelle il n'y a pas de bruit, ni de fatigue)
{Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim.}

As-Souhaïli a dit : "Il lui a annoncé la bonne nouvelle d'une maison dans le Paradis car elle n'a jamais élevé sa voix sur le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue), et elle ne l'a jamais fatigué ; donc, elle n'a jamais crié sur lui, et ne lui a jamais causé de tort".

Son Seigneur était satisfait d'elle, le prophète صلّى الله عليه وسلّم - a dit : (L'ange Gabriel m'a dit : "Lorsque tu iras à Khadijah, salue-la de la part de son Seigneur et de ma part) Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim.

Ibn Al-Quayyim (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit : "Et c'est un mérite qui n'a pas été reconnu à une autre femme qu'elle".


Allah (qu'Il soit exalté) l'aima, les anges l'aimèrent et le messager (qu'Allah prie sur lui et le salue) l'aima ; le prophète صلّى الله عليه وسلّم - a dit : (Allah m’a donné son amour) Rapporté par Mouslim.

Lorsque le prophète صلّى الله عليه وسلّم - la mentionnait, il élevait son rang et remerciait sa bonne compagnie, Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit :
"Lorsque le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) mentionnait Khadijah, il ne se lassait pas de faire son éloge et de demander à Allah de lui pardonner".

Il préserva son amour pour elle et sa loyauté envers elle ; alors, il était généreux envers ses amies après sa mort.
Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit : "Et parfois, il égorgeait une brebis, puis la coupait en morceaux et les envoyait aux amies de Khadijah. Et parfois, je lui disait : "C'est comme s'il n'y avait pas dans ce monde une autre femme que Khadijah".

Alors, il disait : (Elle était ainsi et ainsi, et j'ai eu des enfants avec elle) {Rapporté par Al-Boukhari}.

Le prophète صلّى الله عليه وسلّم - entendit la voix de sa sœur après sa mort, il fut alors très triste et dit : (Elle m'a fait me rappeler de Khadijah).

Elle était complète dans sa religion, sa raison et son comportement, le prophète صلّى الله عليه وسلّم - a dit :
(Beaucoup d'hommes ont atteint la perfection, mais il n'y a que trois femmes qui ont atteint la perfection : Mariam la fille d'Imraane, Aassia la femme de Pharaon et Khadijah la fille de Khouwaïlid) {Rapporté par Al Boukhari et Mouslim}



Elle a surpassé les femmes de cette communauté dans la piété, l'honneur et l'élévation ; le prophète صلّى الله عليه وسلّم - a dit :
(La meilleure de ses femmes - c'est-à-dire à son époque - était Mariam la fille d'Imraane ; et la meilleure de ses femmes - c'est-à-dire dans cette communauté - est Khadijah) { Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim} .

Elle se réforma elle-même et réforma chez elle, et elle obtint les fruits de ses efforts ; elle devint alors, ainsi que sa fille parmi les meilleures femmes du monde dans le Paradis ; le prophète صلّى الله عليه وسلّم - a dit :
(Les meilleures femmes du Paradis sont : Khadijah, Fatima, marie et Aasiah) Rapporté par Ahmed et An-Nassaa'i.

Elle avait une place importante dans le cœur du prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue), il ne s'est pas marié avec une femme avant elle et il n'a pas épousé une femme [une concubine] avec elle jusqu'à ce qu'elle mourut ; il fut très triste à cause de sa perte, Ad-Dhahabi (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit : "Elle était une femme intelligente, honorable, pieuse, chaste et généreuse faisant partie des habitants des gens du Paradis".

Et dans la maison de sincérité et de piété, est née Aïcha la fille d'Abou Bakr le véridique ; elle grandit dans la maison de la foi ; sa mère, sa sœur Asma et son frère sont parmi les compagnons du prophète صلّى الله عليه وسلّم -, et son père est le véridique de cette communauté.

Elle grandit dans la maison de la science, son père était le savant de Quouraïch et leur généalogiste ; Allah lui donna une grande intelligence et une très bonne mémoire. Ibn Kathir (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit : « Il n’y a jamais eu dans les communautés une femme comme Aïcha concernant sa mémoire, sa science, son éloquence et son intelligence ; elle dépassa les femmes comme elle dans la science et la sagesse ; Allah lui donna la compréhension de la jurisprudence islamique et la mémorisation des poèmes ; et elle avait une grande connaissance des sciences religieuses ».

Ad-Dhahabi (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit : « Elle est la femme la plus instruite en science religieuse de toute la communauté, et je ne connais pas dans la communauté de Mohammed, et plus exactement parmi toutes les femmes, une femme qui a plus de science [de connaissance] qu’elle ».


Elle fut plus élevée que les autres femmes grâce à ses mérites et ses bonnes relations. Le prophète صلّى الله عليه وسلّم - a dit : (Le mérite d’Aïcha par rapport aux autres femmes est comme le mérite du pain trempé dans la soupe par rapport au reste de la nourriture) {Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim}.

Le Prophète صلّى الله عليه وسلّم - l’aima, et il n’aimait que les bonnes choses. Amr ibn Al-‘Aass dit : « Quelle est la personne que tu aimes le plus, ô messager d’Allah ? ». Il dit : (Aïcha). Je dis : « Et parmi les hommes ? ». Il dit : (Son père) { Rapporté par Al-Boukhari.}

Elle est la seule femme vierge avec laquelle il s’est marié, et la révélation n’est pas descendue sous les couvertures d’une autre femme qu’elle ; elle était chaste, elle adorait beaucoup son Seigneur, et elle ne sortait de chez elle que le soir afin que les hommes ne la voient pas.

Elle a dit au sujet d’elle-même : « Nous ne sortions que le soir ».
Elle réalisa la parole d’Allah (qu'Il soit exalté) :
{Restez dans vos foyers ; et ne vous exhibez pas à la manière des femmes avant l'Islam (Jahiliyah) }
[Les coalisés : 33].


Al-Quourtoubi (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit : « Et la législation islamique exige que les femmes restent chez elles et qu’elle évitent de sortir sauf si cela est nécessaire ; et si elles doivent absolument sortir qu’elles le fassent en ne portant aucune parure et en se couvrant complètement ».

Et Allah éprouve ceux qu’Il aime, et l’épreuve est faite selon le degré de la foi ; on la calomnia lorsqu’elle avait douze ans, elle dit : « J’ai pleuré jusqu’à ce je ne dorme plus et les larmes n’arrêtaient pas de couler, et jusqu’à ce que mes parents crurent que les pleurs allaient fendre mon foie » ; et l’épreuve devint encore plus difficile pour elle, elle a dit : « Jusqu’à ce que mes larmes ne coulent plus et je ne ressentais plus aucune larme) ».

Ibn Kathir (qu'Allah lui fasse miséricorde) a dit : « Alors, Allah la secourut et fit descendre son innocence dans dix versets qui sont récités de tout temps ; Il éleva donc son honneur et son rang, afin que sa chasteté soit entendue alors qu’elle était encore dans son enfance ».

Allah témoigna donc qu’elle est parmi les femmes pieuses et Il lui promit un pardon et une subsistance agréable ; elle ne cessa d’être éveillé en restant avec le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) pour le soigner et être à son service jusqu’à ce qu’il mourut dans sa maison, sa nuit [c’est-à-dire la nuit qu’il passait toujours avec elle, car il avait plusieurs femmes], et sur sa poitrine.


Et celle qui avait un cœur pur :
Saoudah la fille de Zam’âh ; elle est la première femme que le prophète صلّى الله عليه وسلّم - épousa après Khadijah et elle resta seule avec lui pendant environ trois ans. Elle était noble, Allah lui donna la pureté du cœur, et elle donna son jour [le jour que le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) doit passer avec elle] à Aïcha pour la satisfaction du cœur du messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue) en recherchant ainsi la satisfaction de son Seigneur.


Et celle qui priait et jeûnait beaucoup : Hafsa la fille du prince des croyants Omar ibn Al-Khattab (qu'Allah soit satisfait de lui) ; elle grandit dans la maison qui secourut la religion et fit apparaître la vérité, sept personnes de sa famille participèrent à la bataille de Badr ; Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit à son sujet : « Elle est celle qui s’élevait [en rang] avec moi parmi les femmes du prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) ».

Et celle qui dépensait beaucoup :
Zaïnab la fille de Khouzaïmah Al-Hilaaliyah, celle qui dépensait et s’empressait de faire le bien ; elle demeura avec le prophète (صلّى الله عليه وسلّم - deux mois, puis mourut.


Et celle qui accomplit l’émigration pour la satisfaction d’Allah : Oum Habibah Ramlah la fille d’Abou Soufiane. Aucune de ses femmes n’a une descendance plus proche de lui qu’elle ; et aucune de ses femmes n’a reçu une dot plus élevée qu’elle ; et aucune des femmes qu’il épousa était plus éloignée qu’elle au moment du mariage, il l’épousa alors qu’elle se trouvait en Abyssinie où elle s’était enfuie avec sa religion ; et le Roi d’Abyssinie lui donna la dot à la place du prophète صلّى الله عليه وسلّم - et il l’a prépara pour qu’elle puisse aller le rejoindre.


Et celle qui était patiente et pudique :
Oum Salamah (qu'Allah soit satisfait d'elle) la fille d’Abou Oumaïyah ; elle était parmi les premières femmes qui émigrèrent, et lorsqu’elle voulut émigrer à Médine avec son mari Abou Salamah, sa tribu la sépara de son mari et de son petit garçon ; elle a dit : « Chaque jour, je sortais et je m’asseyais sur la vallée et je pleurais jusqu’au soir, et ceci pendant une année complète ou environ une année, jusqu’à ce qu’ils eurent pitié de moi et me rendirent mon petit garçon ».

Sa certitude en Allah est ferme, son mari Abou Salamah mourut, elle dit alors une invocation prophétique, et Allah lui donna le messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue) comme mari.
Elle a dit : « J’ai entendu le messager d’Allah صلّى الله عليه وسلّم - dire : (Tout musulman qui est atteint d’un malheur et dit : « Nous appartenons à Allah et c’est vers Lui que nous retournerons. O Seigneur ! Récompense-moi pour le malheur qui m’atteint, et remplace-le moi par une chose meilleure », Allah le lui remplacera par une chose meilleure ») ». Elle dit : « Lorsqu’Abou Salamah mourut, je dis : « Quel est celui parmi les musulmans qui est meilleur qu’Abou Salamah ! La première maison qui émigra pour rejoindre le messager d’Allah (qu'Allah prie sur lui et le salue).

Puis, je dis cette invocation ; Allah me le remplaça alors par le messager d’Allah صلّى الله عليه وسلّم - » Rapporté par Mouslim.

Donc, dites cette invocation lorsqu’un malheur vous atteint, Allah vous remplacera votre malheur par une chose meilleure.

Et la mère des pauvres : Zaïnab la fille de Jah’che, elle est la fille de la tante du messager d’Allah صلّى الله عليه وسلّم - Elle obtint le bienfait de la noblesse, de la descendance, de l’honneur et de la beauté ; Abou Nou’âïm a dit à son sujet : « Elle est celle qui craint Allah, qui est satisfaite et qui est pieuse ».

Allah ' azawajel la maria à Son prophète صلّى الله عليه وسلّم - par le texte de Son Livre sans tuteur et sans témoin, Il a dit (qu'Il soit glorifié) : {Puis quand Zaïd eût cessé toute relation avec elle, Nous te la fîmes épouser} [Les coalisés : 37].

Le mariage du prophète صلّى الله عليه وسلّم - avec elle est une bénédiction pour les musulmanes jusqu’au jour du jugement lorsque le voile fut prescrit aux filles d’Adam après qu’il l’épousa, afin que le voile soit une protection de l’honneur, de la chasteté et de la pureté.

Elle était généreuse envers les pauvres et les faibles, elle accomplissait beaucoup d'actes de bienfaisance et elle donnait souvent l'aumône ; et malgré l'honneur et l'élévation de son rang, elle travaillait de ses propres mains, elle tannait le cuir, puis le trouait avec une alêne et le recousait ; ensuite, elle donnait l'aumône de l'argent qu'elle gagnait.

Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit à propos d'elle :
"Je n'ai jamais vu une femme meilleure dans la religion que Zaïnab, ni plus pieuse, ni plus véridique dans la parole, ni plus préservatrice des liens de parenté, ni plus généreuse".


Et l'adoratrice : Jouwaïriyah la fille d'Al-Haarith de la tribu d'Al-Moustaliq ; son père était un chef à qui les gens de sa tribu obéissaient, et elle fut une bénédiction en elle-même et pour sa famille. Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit : « Je n’ai jamais vu une femme qui fut une bénédiction pour sa tribu plus qu’elle ».

Elle adorait beaucoup son Seigneur, elle était résignée à la volonté de son Seigneur, elle s’asseyait à l’endroit où elle priait et invoquait Allah jusqu’à midi, elle a dit : « Le Messager d’Allah صلّى الله عليه وسلّم - vint me voir un matin alors que j’invoquais Allah ; puis, il partit pour accomplir ses besoins et revint un peu avant midi ; et il dit :
(Tu es toujours assise - c’est-à-dire à invoquer Allah - ? ). Je dis : « Oui ». Rapporté par Mouslim.


Et Celle qui est de haut rang :
Safia la fille de Houyaï de la descendance d’Aaron (que la paix soit sur lui). Elle était noble, intelligente, d’un rang élevé, pieuse, indulgente et respectueuse.

Le prophète صلّى الله عليه وسلّم - lui a dit : (Tu es la fille d’un prophète - elle est de la descendance d’Aaron -, ton oncle est un prophète - c’est-à-dire Moïse -, et tu es l’épouse d’un prophète) {Rapporté par Tirmidhi}.

Le repas de noce du prophète صلّى الله عليه وسلّم - le jour de son mariage avec Safia, était composé de beurre fondu, de fromage et de dattes ; et ce fut un mariage facile et béni.


Et Celle qui préserve les liens de parenté : Maïmounah la fille d’Al-Haarith Al-Hilaaliyah, elle est parmi les femmes illustres ; Allah lui donna un cœur pur, une intention sincère et l’assiduité à l’adoration ; Aïcha (qu'Allah soit satisfait d'elle) a dit : « Elle était celle qui craignait Allah le plus parmi nous, et celle qui préservait le plus les liens de parenté ».



O Musulmans !

Voilà la vie des femmes éternelles dans l’Islam, les mères des croyants, leurs qualités sont brillantes ; elles rassemblèrent entre les beautés et les vertus.

Les femmes des musulmans doivent faire qu’elles soient une lumière pour la vie ; elles doivent les imiter dans la religion, les qualités, la crainte d’Allah, l’obéissance complète à Allah et à Son messager, l’assiduité à l’adoration, l’augmentation des bonnes œuvres, la sincérité dans la parole, la préservation de la langue, la dépense pour les pauvres, le soulagement des tourments des faibles, les efforts accomplis pour l’éducation des enfants et la patience pour la correction de leurs défauts ; de même qu’elles doivent les imiter dans la recherche de la science religieuse, elles doivent interroger les savants versés dans les sciences de la religion, porter le voile, être chastes et rester chez elles ; elles doivent s’éloigner des doutes et des envies bestiales, se méfier d’avoir beaucoup de souhaits et d’espoir dans l’avenir, de la distraction dans la vie ou de donner de l’importance à l’apparence en ayant l’intérieur corrompu ; elles doivent se méfier aussi de regarder ce qui est interdit, de parler aux hommes, d’écouter ceux qui les appellent à étaler leurs charmes et à se mélanger aux hommes.

Et l’élévation et la gloire de la femme se trouvent dans sa religion et son voile
Je cherche refuge auprès d’Allah contre satan le maudit : {O Prophète ! Dis à tes épouses, à tes filles, et aux femmes des croyants, de ramener sur elles leurs grands voiles : elles en seront plus vite reconnues et éviteront d'être offensées. Allah est Pardonneur et Miséricordieux} [Les coalisés : 59].


Deuxième sermon

O Musulmans !


Les femmes du prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) vécurent avec lui dans des maisons modestes, dans des chambres qui étaient construites avec des briques cuites au soleil et des branches de palmier, mais elles étaient remplies de foi et de piété.

Elles patientèrent avec le messager (qu'Allah prie sur lui et le salue) et endurèrent la pauvreté et la faim ; parfois, le feu n’était pas allumé dans leurs maisons durant un mois ou deux ; et parfois, durant plusieurs jours, il n’y avait dans leurs maisons qu’une seule datte ; et parfois, il n’y avait que de l’eau sans aucune nourriture. Elles vécurent avec résignation et endurance à la faim, et en patientant pour obtenir ce qu’Allah leur a promis :

{ La vie dernière t'est, certes, meilleure que la vie présente } [Ad-Douha : 4].

{Et celle d'entre vous qui est entièrement soumise à Allah et à Son messager et qui fait le bien, Nous lui accorderons deux fois sa récompense, et Nous avons préparé pour elle une généreuse attribution} [Les coalisés : 31].

Il épousa cinq d’entre elles صلّى الله عليه وسلّم - alors que leur âge était entre quarante et soixante ans ; il réalisa ainsi le fait de s’occuper des veuves et de leurs enfants orphelins. Il épousa Khadijah (qu'Allah soit satisfait d'elle) alors qu’elle était âgée de quarante ans, et elle avait trois enfants d’un autre homme, et il ne s’était jamais marié avant elle. Il épousa Zaïnab la fille de Khouzaïmah alors qu’elle était veuve et proche de soixante ans.


Il épousa Oum Salamah alors qu’elle était veuve et avait six enfants. Et il épousa Saoudah alors qu’elle était veuve et âgée de cinquante-cinq ans. Il épousa des femmes parmi ses proches parents, les filles de son oncle et de sa tante ; et il épousa des femmes éloignées. Il fut pour elles un époux miséricordieux, bienfaisant, généreux, il avait de bonnes relations avec elles, il leur souriait toujours, et il était doux avec elles.


Donc, celui qui désire le bonheur, doit prendre le meilleur des hommes comme modèle pour lui ; et que la musulmane rejoigne le cortège de ses épouses pieuses, car il n’y a de succès pour la femme qu’en imitant leurs actions dans le port du voile, la piété et la bienfaisance envers l’époux et les enfants.


Abu Hamza Al Djazairy

Responsable et administrateur du site Al Ghourabaa.


18/04/2013


Les qualitées de Fâtima (رضي الله عنها)


Sa généalogie

Fâtima était la cinquième enfant du Prophète Mouhammad (صلى الله عليه و سلم) et de sa femme Khadîja (رضي الله عنها). Elle naquit alors que son respecté père avait commencé à passer de longs moments de solitude dans les montagnes entourant la Mecque, méditant et réfléchissant aux grands mystères de la création.

 

Sa jeunesse


C'était le moment, avant que le Prophète Mouhammad (صلى الله عليه و سلم) ne commence à recevoir la Révélation, où sa sœur aînée, Zaynab, épousa son cousin al-As ibn ar Rabiah. Puis suivit le mariage de ses deux autres sœurs, Rouqayya et Oum Kulthum, avec les fils d'Abou Lahab, l'oncle paternel du Prophète (صلى الله عليه و سلم). Abou Lahab ainsi que sa femme Oum Jamil étaient devenus des ennemis jurés du Prophète (صلى الله عليه و سلم) au tout début de sa mission publique.


La petite Fâtima (رضي الله عنها) vit alors ses sœurs quitter la maison l'une après l'autre pour vivre avec leurs époux. Elle était trop jeune pour comprendre la signification du mariage et les raisons pour lesquelles ses sœurs devaient quitter la maison. Elle les aimait beaucoup et fut triste et solitaire après leur départ. On dit qu'un certain mutisme et une douloureuse tristesse l'envahit alors.

 

Bien entendu, même après le mariage de ses sœurs, elle n'était pas seule dans la maison de ses parents. Barakah, l'esclave d'Aminah, la mère du Prophète (صلى الله عليه و سلم), qui était avec le Prophète (صلى الله عليه و سلم) depuis sa naissance, Zayd ibn Hâritha (رضي الله عنه) et 'Ali (رضي الله عنه), le jeune fils d'Abou Tâlib faisaient tous partie de la famille de Mouhammad (صلى الله عليه و سلم) à cette époque. Et bien sûr, il y avait sa mère affectueuse, Khadîja (رضي الله عنها).


En sa mère et en Barakah, Fâtima (رضي الله عنها) trouva énormément de soulagement et de réconfort. En Ali (رضي الله عنه), qui n'avait que deux ans de plus qu'elle, elle trouva un frère et un ami, qui d'une manière ou d'une autre prenait la place de son propre frère Al-Qasim, mort en bas âge. Son autre frère, Abdullah, connu comme 'le bon et le pur', qui naquit après elle, mourut également en bas âge. Pourtant dans aucune des personnes composant la famille de son père, Fâtima (رضي الله عنها) ne trouva le plaisir insouciant et la joie qu'elle trouvait avec ses sœurs. Elle était une enfant exceptionnellement sensible pour son âge.


A l'âge de cinq ans, elle apprit que son père était devenu "Rasoul Allah", le Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم). Sa première obligation était de transmettre la bonne nouvelle de l'Islam à sa famille et à ses proches relations. Ils devaient adorer Dieu Tout Puissant Seul. Sa mère, qui était un puissant appui et soutien, expliqua à Fâtima (رضي الله عنها) ce que son père devait faire. A partir de ce moment, elle devint plus étroitement lié à lui et éprouva un amour profond et durable pour lui. Souvent elle marchait à ses côtés, à travers les rues étroites et les sentiers de la Mecque, visitant la Kabah, s'occupant des secrètes réunions des premiers musulmans à avoir accepté l'islam et à avoir prêté allégeance au Prophète (صلى الله عليه و سلم).


Un jour, alors qu'elle n'avait pas encore dix ans, elle accompagna son père à la mosquée al-Harâm où il se tint en un endroit nommé al-Hijr, en face de la Kabah, et commença à prier. Fâtima (رضي الله عنها) resta à ses côtés. Un groupe de Qouraych, avec de mauvaises intentions à l'égard du Prophète (صلى الله عليه و سلم), se réunirent autour de lui. Il y avait Abou Jahl ibn Hisham, l'oncle du Prophète (صلى الله عليه و سلم), Uqbah ibn Abi Muayt, Umayyah ibn Khalaf, ainsi que Shaybah et Utbah, les fils de Rabi'ah. De façon menaçante, le groupe monta vers le Prophète (صلى الله عليه و سلم) et Abou Jahl, le meneur, demanda : 'lequel d'entre vous peut apporter les entrailles d'un animal abattu et les jeter sur Mouhammad ?'



Uqbah ibn Abi Muayt, l'un des plus odieux du groupe, se porta volontaire et partit précipitamment. Il revint avec les ordures dégoûtantes et les jeta sur les épaules du Prophète (صلى الله عليه و سلم), alors qu'il était toujours prosterné. Abdullah ibn Masud, un compagnon du Prophète (صلى الله عليه و سلم), était présent mais il ne pouvait rien dire ou faire. Imaginez le sentiment de Fâtima (رضي الله عنها), quand elle vit son père traité de la sorte. Que pouvait-elle faire, elle, une enfant de moins de dix ans ? Elle monta vers son père et lui retira les choses répugnantes puis elle se tint fermement et en colère devant le groupe de voyous Qouraych et lança des paroles blessantes contre eux. Ils ne lui dirent pas un seul mot. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) releva sa tête de la prosternation et continua à accomplir la salat. Puis il dit 'Oh Allah ! Puisses-tu punir ces Qouraych !' Et il répéta cette invocation trois fois. Puis il continua : 'Puisses-tu punir Utbah, Uqbah, Abou Jahl et Shaybah' ceux qu'il nomma moururent quelques années plus tard à la bataille de Badr.



A une autre occasion, Fâtima (رضي الله عنها) était avec le Prophète (صلى الله عليه و سلم) alors qu'il faisait la circombulation autour de la Kabah. Une foule de Qouraych se réunit autour de lui, le saisirent et essayèrent de l'étrangler avec ses propres vêtements. Fâtima (رضي الله عنها) cria et appela à l'aide. Abou Bakr (رضي الله عنه) accouru et réussit à libérer le Prophète (صلى الله عليه و سلم). Il implorait alors: 'Tueriez-vous un homme qui dit : 'Mon seigneur est Allah'. Au lieu de baisser les bras, la foule se tourna vers Abou Bakr (رضي الله عنه) et commença à le battre jusqu'à ce que le sang coule de sa tête et de son visage.

 

Elle fut témoin de telles scènes de cruelle opposition et de harcèlement contre son père et les premiers musulmans. Elle ne se tenait pas sagement de côté mais se joignait à la lutte pour la défense de son père et de sa noble mission. Elle n'était encore qu'une jeune fille, et au lieu de gambader joyeusement, au lieu de la gaîté et l'entrain auxquels chaque enfant de son âge est et doit normalement être habitué, Fâtima (رضي الله عنها) était témoin, et participait à de telles épreuves.

 

Bien sûr elle n'était pas la seule. Toute la famille du Prophète (صلى الله عليه و سلم) souffrait à cause des violents et stupides Qouraych. Ses sœurs, Rouqayya et Oum Kulthum souffraient également. Elles vivaient à ce moment dans un environnement de haine et de machination contre le Prophète (صلى الله عليه و سلم). Leurs maris étaient Utbah et Utaybah, les fils d'Abou Lahab et d'Oum Jamil. Oum Jamil était connue comme une femme dure et bourrue qui avait une langue acérée et mauvaise. C'était principalement à cause d'elle que Khadîja (رضي الله عنها) n'était pas contente du mariage de ses filles avec les fils d'Oum Jamil. Cela dû être difficile pour Rouqayya et Oum Kulthum de faire partie de la famille de tels ennemis invétérés qui ne se joignaient pas seulement à la bataille contre leur père mais qui la menaient.



Comme un signe de déshonneur pour Mouhammad (صلى الله عليه و سلم) et sa famille, Utbah et Utaybah furent poussés par leurs parents à répudier leurs femmes. Cela faisait partie du procédé pour bannir totalement le Prophète (صلى الله عليه و سلم). Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) accueillit bien sûr ses filles, de retour à la maison, avec joie, bonheur et soulagement.



Sans aucun doute, Fâtima (رضي الله عنها) se réjouit d'être à nouveau avec ses sœurs, elles souhaitaient toutes que leur sœur aînée, Zaynab, soit aussi répudiée par son mari. En fait, les Qouraych exerçait une pression sur Abu-l Aas pour cela mais il refusa. Quand le meneur des Qouraych s'approcha de lui et lui promit la plus riche et la plus belle femme s'il répudiait Zaynab, il répondit : "j'aime profondément et passionnément ma femme, et j'ai une grande estime pour son père, même si je n'ai pas embrassé l'islam".



Rouqayya et Oum Kulthum étaient toutes deux heureuses d'être de retour auprès de leurs chers parents et d'être débarrassées de l'insupportable torture mentale dont elles faisaient l'objet chez Oum Jamil. Peu de temps après, Rouqayya se remaria, avec le jeune et timide 'Othman ibn Affan, l'un des premiers à avoir accepté l'islam. Ils partirent tous deux pour l'Abyssinie aux côtés des premiers "muhajiroûn" (émigrés) qui cherchèrent refuge dans ce pays et y restèrent plusieurs années. Fâtima (رضي الله عنها) ne revit plus Rouqayya jusqu'après la mort de sa mère. La persécution du Prophète (صلى الله عليه و سلم), de sa famille et de ses compagnons continua et s'aggrava même après l'émigration des premiers "muhajiroûn" en Abyssinie. Lors de la septième année environ de sa mission, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) et sa famille durent quitter leur maison et trouvèrent refuge dans une petite vallée accidentée entourée de tous côtés de pentes et de défilés, dont on ne pouvait entrer de la Mecque que par un étroit chemin.



Dans cette vallée aride, Mouhammad et les clans de Banu Hashim et al-Muttalib furent forcés de se retirer avec peu de réserves de nourriture. Fâtima (رضي الله عنها) était l'un des plus jeunes membres du clan, elle avait environ douze ans, et devait passer des mois dans les privations et les souffrances. Les lamentations d'enfants et de femmes affamés pouvaient être entendues depuis la Mecque. Les Qouraych ne permirent aucun approvisionnement en nourriture ni contact avec les musulmans, dont la privation était seulement soulagée durant la saison du pèlerinage. Le boycott dura trois ans. Quand il fut levé, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) dut faire face à encore plus d'épreuves et de difficultés.

 

La mort de sa mère Khadîja (رضي الله عنها)


Khadîja (رضي الله عنها), 'la croyante et l'affectueuse', mourut peu après. Avec sa mort, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) et sa famille perdirent une de leur plus grande source de réconfort et de force qui les avait soutenus à travers les moments difficiles. L'année pendant laquelle la noble Khadîja (رضي الله عنها), puis ensuite Abou Tâlib, moururent, fut appelé l'année de la tristesse. Fâtima (رضي الله عنها), à présent une jeune fille, fut vivement attristée par la mort de sa mère. Elle pleura des larmes amères et pendant quelques temps fut si frappée par la douleur que sa santé se détériora. On craignit même qu'elle ne meure de chagrin.



Bien que sa sœur aînée, Oum Kulthum, demeurait dans la même famille, Fâtima (رضي الله عنها) réalisa qu'elle avait maintenant une grande responsabilité avec le décès de sa mère. Elle ressentait qu'elle devait donner à son père un soutien encore plus fort. Avec une tendresse affectueuse, elle se dévoua pour veiller à ses besoins. Elle fut si soucieuse par le bien-être de son père qu'on commença à l'appeler Oum Abi-ha, la mère de son père. Elle lui apportait ainsi un soulagement et un réconfort pendant les moments d'épreuve, de difficulté et de crise.



Souvent les épreuves étaient trop pour elle. Une fois, à cette époque, une foule insolente amoncela de la poussière et de la terre sur la gracieuse tête de Mouhammad (صلى الله عليه و سلم). Quand il rentra à la maison, elle pleura abondamment et essuya la poussière de la tête de son père. 'Ne pleure pas' dit-il ' qu'Allah protège ton père'.



Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) avait un profond amour pour Fâtima (رضي الله عنها), il dit une fois : 'Quiconque plait à Fâtima (رضي الله عنها) plait en réalité à Dieu, et quiconque cause sa colère cause en réalité celle de Dieu. Fâtima (رضي الله عنها) est une partie de moi. Ce qui lui plait me plait aussi, et ce qui l'a met en colère me met aussi en colère".



Fâtima (رضي الله عنها) acquis ainsi une place d'amour et d'estime dans le cœur de son père, qui n'était occupé que par sa femme Khadîja (رضي الله عنها).

 

Son émigration


Fâtima (رضي الله عنها) émigra à Médine quelques semaines après le Prophète (صلى الله عليه و سلم). Elle y alla avec Zayd ibn Harithah, qui fut renvoyé par le Prophète à la Mecque pour amener le reste de la famille, dont Fâtima (رضي الله عنها) et Oum Kulthum, Sawdah, la femme du Prophète (صلى الله عليه و سلم), la femme de Zayd, Barakah et son fils Usamah. Pour voyager avec le groupe il y avait également Abdullah le fils d'Abou Bakr, qui accompagnait sa mère et ses sœurs, 'Âicha et Asma.

 

Son mariage avec 'Ali


A Madinah, Fâtima (رضي الله عنها) vivait avec son père dans la simple demeure qu'il avait construite, jouxtant la mosquée. En l'an 2 de l'Hégire, elle reçut des propositions de mariage par l'intermédiaire de son père, dont deux furent rejetées. Ali (رضي الله عنه), le fils d'Abou Tâlib, rassembla alors son courage et vint demander sa main au Prophète (صلى الله عليه و سلم). En présence du Prophète (صلى الله عليه و سلم) pourtant, il se laissa intimider et perdit sa langue. Il ne quitta pas le sol des yeux et ne put dire un mot. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) lui demanda alors : 'Pourquoi es-tu venu ? As-tu besoin de quelque chose ?' Ali (رضي الله عنه) ne pouvait toujours pas parler alors le Prophète (صلى الله عليه و سلم) suggéra : 'Peut-être es-tu venu pour demander Fâtima (رضي الله عنها) en mariage ?' 'Oui' répondit Ali (رضي الله عنه). Selon ce qu'on rapporte, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) dit simplement: 'Marhaban wa ahlan- Bienvenue dans la famille' et cela fut prit comme l'approbation du Prophète (صلى الله عليه و سلم) par Ali (رضي الله عنه) et par les Ansars qui l'attendaient dehors. On rapporte aussi que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) approuva et demanda à Ali (رضي الله عنه) s'il avait quelque chose à donner en dot. Ali (رضي الله عنه) répondit que non. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) lui rappela qu'il avait un bouclier qu'il pouvait vendre.



Ali (رضي الله عنه) vendit le bouclier à Uthman pour quatre dirhams et pendant qu'il se dépêchait de retourner chez le Prophète (صلى الله عليه و سلم) pour lui remettre la dot, Uthman l'arrêta et lui dit : 'Je te rends ton bouclier comme cadeau de ma part pour ton mariage avec Fâtima (رضي الله عنها)'. Fâtima (رضي الله عنها) et Ali (رضي الله عنه) se marièrent donc probablement au début de l'an 2 de l'Hégire. Elle avait environ 19 ans à ce moment, et Ali (رضي الله عنه) en avait environ 21. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) lui-même dirigea la cérémonie du mariage. Pour le "Walîmah", on servit aux invités des dattes, des figues et une mixture de dattes et de beurre gras appelé hais. Un membre dirigeant des Ansars offrit un bélier et d'autres firent des dons de céréales. Tout Madinah se réjouit.


 

Pour son mariage, on rapporte que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) offrit à Fâtima (رضي الله عنها) et à Ali (رضي الله عنه) un lit de bois entrelacé de feuilles de palmes, une couverture de lit en velours, un coussin en cuir rempli de fibres de palmes, une peau de mouton, une marmite, une outre en peau et une meule manuelle pour moudre le grain.


 

Fâtima (رضي الله عنها) quitta pour la première fois la maison de son bien-aimé père pour vivre avec son mari. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) était clairement inquiet à son sujet et envoya Barakah avec elle au cas où elle aurait besoin d'aide. Aucun doute que Barakah était source de réconfort et de consolation pour elle. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) pria pour elle : 'O Allah, bénit les tous deux, bénit leur maison et bénit leur descendance'. Dans l'humble demeure d'Ali (رضي الله عنه) il y avait seulement une peau de mouton en guise de lit. Le matin qui suivit la nuit de noces, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) vint chez Ali (رضي الله عنه) et toqua à la porte. Barakah sortit et le Prophète (صلى الله عليه و سلم) lui dit : ' O Oum Ayman ? Appelle mon frère pour moi' 'Ton frère ? C'est celui à qui tu as marié ta fille ?' demanda Barakah de façon quelque peu dubitative comme si elle se demandait : 'Pourquoi le Prophète (صلى الله عليه و سلم) appelle Ali (رضي الله عنه) son frère ?' Il faisait référence à Ali (رضي الله عنه) comme son frère seulement parce que faisant partie des musulmans qui se joignirent à la fraternité après l'hijrah, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) et Ali (رضي الله عنه) était donc liés comme des frères.



Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) répéta ce qu'il venait de dire à plus haute voix. Ali (رضي الله عنه) vint et le Prophète (صلى الله عليه و سلم) fit une du'a, invoquant les bénédictions de Dieu sur lui. Puis il demanda Fâtima (رضي الله عنها). Elle arriva se faisant presque toute petite, dans un mélange de respect et de timidité et le Prophète (صلى الله عليه و سلم) lui dit : 'Je t'ai marié à la personne de ma famille qui m'est le plus cher', de cette façon il cherchait à la rassurer. Elle ne commençait pas à vivre avec un parfait étranger mais avec quelqu'un qui avait grandi dans la même famille, qui était l'un des premiers à être devenu musulman à un jeune âge, qui était connu pour son courage, sa bravoure et sa moralité, et que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) décrivait comme 'son frère dans ce monde et dans l'au-delà'.



La vie de Fâtima (رضي الله عنها) avec Ali (رضي الله عنه) fut aussi simple et sobre qu'elle l'avait été chez son père. En fait, en ce qui concerne le confort matériel, c'était une vie de difficultés et de privations. Durant leur vie commune, Ali (رضي الله عنه) resta pauvre car il n'attachait que peu d'importance aux richesses matérielles.



Fâtima (رضي الله عنها) était la seule parmi ses sœurs à ne pas avoir épouser un homme riche.



En fait, on pourrait dire que la vie de Fâtima (رضي الله عنها) avec Ali (رضي الله عنه) était même plus rigoureuse que celle qu'elle eut chez son père. Au moins, avant le mariage, il y avait toujours dans la famille du Prophète (صلى الله عليه و سلم) une quantité de mains prêtes à aider. Mais maintenant elle devait faire face seule, de fait. Pour soulager leur pauvreté extrême, Ali (رضي الله عنه) travaillait comme peintre et porteur d'eau et elle comme broyeuse de céréales. Un jour elle dit à Ali (رضي الله عنه) : 'J'ai moulu jusqu'à ce que mes mains se couvrent de cloques'.



'J'ai puisé de l'eau jusqu'à en avoir mal à la poitrine' répliqua Ali (رضي الله عنه). Celui-ci suggéra à Fâtima (رضي الله عنها) 'Dieu a donné à ton père quelques prisonniers de guerre, va lui demander de te donner un esclave'
A contrecœur, elle alla chez le Prophète (صلى الله عليه و سلم) qui lui dit : 'qu'est-ce qui t'amène ici, ma petite fille ?' 'Je suis venue te donner le Salam' dit-elle de peur qu'il ne puisse lui donner ce qu'elle avait l'intention de demander.
'Que faisais-tu ?' demanda Ali (رضي الله عنه) lorsqu'elle repartit seule.
'J'avais honte de lui demander' dit-elle. Alors tous deux vinrent ensemble mais le Prophète (صلى الله عليه و سلم) sentit qu'ils étaient moins dans le besoin que d'autres.


'Je ne vais pas vous le donner' dit-il 'et laisser les Ahl as-Suffah (pauvres musulmans restés dans la mosquée) tourmentés par la faim. Je n'ai pas assez pour leur nourriture…'



Ali (رضي الله عنه) et Fâtima (رضي الله عنها) rentrèrent chez eux, et se sentirent quelque peu découragés mais cette nuit, après qu'ils soient allés se coucher, ils entendirent la voix du Prophète (صلى الله عليه و سلم) leur demandant la permission d'entrer. Pour l'accueillir, ils se levèrent, mais le Prophète (صلى الله عليه و سلم) leur dit : 'Restez où vous êtes' et il s'assit à côté d'eux 'Ne vous indiquerais-je pas quelque chose de meilleur que ce que vous êtes venus me demander ?' demanda-t-il et ils lui dirent 'Si', il dit : 'Les mots que Jibril m'a enseignés, que vous pouvez dire : 'Subhaan Allah' dix fois après la prière, et dix fois "AI hamdu lillah' et dix fois "Allahu Akbar". Et ceci, avant de dormir, il faut que vous le disiez 33 fois chacun.



Ali (رضي الله عنه) dit plus tard : 'je n'ai jamais manqué de le faire depuis que le Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم) nous l'a enseigné'


Il existe plusieurs récits sur les temps durs et difficiles auxquels Fâtima (رضي الله عنها) a du faire face. Il n'y avait souvent aucune nourriture chez elle. Une fois, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) était affamé. Il alla de l'un à l'autre des appartements de ses femmes mais il n'y avait pas de nourriture. Il alla alors chez Fâtima (رضي الله عنها), et elle n'avait pas non plus de nourriture. Quand il trouva en fin de compte de la nourriture, il envoya deux miches de pain et un morceau de viande à Fâtima (رضي الله عنها). Une autre fois il alla chez Abou Ayyoub al-Ansari et de la nourriture qui lui fut donnée, il en garda pour elle. Fâtima (رضي الله عنها) savait aussi quand le Prophète (صلى الله عليه و سلم) n'avait pas de nourriture pendant de longues périodes, et en retour elle lui en apportait quand elle le pouvait. Une fois, elle lui donna un morceau de pain d'orge, et il lui dit 'c'est la première nourriture que ton père a mangée depuis trois jours'.


 

Par ces actes de bonté, elle montrait combien elle aimait son père et il l'aimait vraiment en retour.


Un jour, il revenait d'un voyage hors de Madinah. Il se rendit d'abord à la mosquée et pria deux ra'kats comme de coutume. Puis, comme il le faisait souvent, il se rendit chez Fâtima (رضي الله عنها) avant d'aller chez ses femmes. Fâtima (رضي الله عنها) l'accueillit et embrassa son visage, sa bouche et ses yeux et pleura.


'Pourquoi pleures-tu ?' demanda le Prophète (صلى الله عليه و سلم).
'Je te vois, O Rasul Allah, ton teint est pâle et jaune et tes habits sont devenus usés et élimés.' 'O Fâtima (رضي الله عنها)' répondit le Prophète (صلى الله عليه و سلم) tendrement 'Ne pleure pas car Allah a envoyé ton père avec une mission qui touchera chaque maison sur la surface de la terre, que ce soit dans les villes, les villages ou les campements du désert apportant soit la gloire soit l'humiliation jusqu'à ce que cette mission soit accomplie avant que la nuit ne tombe inévitablement.'


Avec de telles observations, Fâtima (رضي الله عنها) était souvent amenée de la dure réalité de la vie quotidienne à un aperçu des perspectives immenses et de grande portée ouvertes par la mission dont était investi son noble père.


Fâtima (رضي الله عنها) retourna par la suite vivre dans une maison proche de celle du Prophète (صلى الله عليه و سلم). L'endroit fut offert par un Ansari qui savait que le Prophète (صلى الله عليه و سلم) se réjouirait d'avoir sa fille comme voisine. Tous les deux partageaient le quotidien mouvementé de la vie à Médine, aussi bien dans la joie et la réussite que dans la peine et la difficulté.

 

La mort de sa soeur Rouqiyya (رضي الله عنها)


Au milieu de la seconde année suivant la Hijrah sa sœur Rouqayya tomba malade: Elle fut prise par la fièvre et la rougeole. Ce fut peu de temps avant la bataille de Badr. Uthman (رضي الله عنه), son mari, resta à ses côtés et manqua la bataille. Rouqayya mourut juste avant le retour de son père. De retour à Medinah, un des premières choses qu'il fit fut de se rendre sur sa tombe.


Fâtima (رضي الله عنها) y alla avec lui. C'était la première perte qu'ils subirent au sein de leur proche famille depuis la mort de Khadîja (رضي الله عنها). Fâtima (رضي الله عنها) fut énormément touchée par la mort de sa sœur. Les larmes coulèrent de ses yeux dès qu'elle s'assit à côté de son père sur le bord de la tombe, et il la consola et chercha à sécher ses larmes avec le coin de son manteau.



Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) avait auparavant parlé des lamentations de la mort, mais cela avait amené un malentendu et quand il revinrent du cimetière, la voix de 'Omar (رضي الله عنه) en colère fut entendue, contre les femmes qui pleuraient pour les martyrs de Badr et pour Rouqayya. 'Umar laisse-les pleurer' dit le Prophète Mouhammad (صلى الله عليه و سلم) et il ajouta : 'Ce qui vient du cœur et des yeux, cela vient d'Allah et de sa miséricorde, mais ce qui vient des mains et de la langue, cela vient de Satan' - par "les mains", il faisait allusion au fait de se frapper la poitrine et de se gifler les joues et par "la langue", aux cris en cœur lancés par les femmes, comme une marque publique de sympathie.

 

'Othman (رضي الله عنه) épousa plus tard l'autre fille du Prophète (صلى الله عليه و سلم), Oum Kulthum (رضي الله عنها), et de ce fait devint le Dhu-n Nurayn –l'homme aux deux lumières.

 

 

La naissance de ses fils Al-Hasan et Al-Housayn (رضي الله عنهما)

 

La perte dont souffrit la famille avec la mort de Rouqayya (رضي الله عنها) fut suivie par la joie quand, au grand plaisir de tous les croyants, Fâtima (رضي الله عنها) donna naissance à un garçon au mois de Ramadan de la troisième année après l'hégire. Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) prononça l'Adhan dans l'oreille du nouveau-né et l'appela Al-Hasan, ce qui signifie le beau.


Un an plus tard elle donna naissance à un autre garçon, qui fut appelé Al-Husayn, ce qui signifie le petit Hassan ou 'le petit beau'. Fâtima (رضي الله عنها) emmenait souvent ses deux fils voir leur grand-père qui les aimait excessivement. Plus tard il les emmenait à la Mosquée et ils grimpaient sur son dos quand il se prosternait. Il fit de même avec sa petite-fille, Umamah, la fille de Zaynab.

 

La naissance de ses filles Zaynab et Oum Kalthoum (رضي الله عنها)

 

 

Huit ans après l'hégire, Fâtima (رضي الله عنها) donna naissance à un troisième enfant, une fille qu'elle nomma comme sa sœur aînée Zaynab, qui était décédée peu avant sa naissance. Cette Zaynab grandit et fut l'héroïne de Karbala. Le quatrième enfant de Fâtima (رضي الله عنها) naquit l'année d'ensuite. L'enfant était aussi une fille et elle l'appela Oum Kulthum comme sa sœur qui mourut l'année précédente d'une maladie. Ce fut seulement par la progéniture de Fâtima (رضي الله عنها) que la descendance du Prophète (صلى الله عليه و سلم) fut perpétuée. Tous les enfants mâles du Prophète (صلى الله عليه و سلم) étaient morts en bas âge et les deux enfants de Zaynab (رضي الله عنها), Ali et Umamah, moururent jeunes. L'enfant de Rouqayya, Abdullah, mourut aussi alors qu'il n'avait pas deux ans. Cela était une raison supplémentaire à l'admiration accordée par le Prophète (صلى الله عليه و سلم) pour Fâtima (رضي الله عنها).

 

 

Bien que Fâtima (رضي الله عنها) était souvent occupée avec les grossesses, les naissances, et l'éducation des enfants, elle prenait part autant qu'il lui était possible aux affaires de la communauté musulmane grandissante de Madinah.

 

 

Avant son mariage elle était une sorte d'hôtesse pour les pauvres et les démunis d'Ahl as-Suffah. Dès la fin de la bataille d'Uhud, elle vint avec d'autres femmes sur le champ de bataille, pleura les martyrs morts et prit le temps de panser les blessures de son père. Au coirs de la bataille des tranchées, elle joua un rôle majeur de soutien avec d'autres femmes en préparant à manger durant le long et difficile siège. Dans son camp, elle menait la prière des femmes musulmanes et à cet endroit on construisit une mosquée appelée Masjid Fâtima, une des sept mosquées où les musulmans étaient de garde et accomplissaient leurs adorations.

 

Fâtima (رضي الله عنها) accompagna aussi le Prophète (صلى الله عليه و سلم) quand il fit la Umrah au cours de la 6ème année de l'Hégire, après le traité d'Hudaybiyyah. L'année qui suivit, elle et sa sœur Oum Kulthum furent parmi la foule nombreuse de musulmans qui participèrent avec le Prophète (صلى الله عليه و سلم) à la libération de la Mecque. On rapporte qu'en cette occasion, Fâtima (رضي الله عنها) et Oum Kulthum (رضي الله عنها) visitèrent la maison de leur mère Khadîja (رضي الله عنها), se rappelèrent les souvenirs de leur enfance et de leur jihad, des longs combats dans les 1ères années de mission du Prophète (صلى الله عليه و سلم).

 

 

La mort du Prophète (صلى الله عليه و سلم) et l'annoce qu'elle sera la première de sa famille à le rejoindre

Au cours de Ramadhan de la 10ème année, juste avant qu'il n'accomplisse son pèlerinage d'adieu, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) confia à Fâtima (رضي الله عنها) un secret révélé à personne jusqu'alors : 'Jibril me récitait le Quran et je le lui récitais une fois par an, mais cette année il l'a récité avec moi deux fois. Je suis bien forcé de croire que mon temps est venu'.


De retour de son pèlerinage d'adieu, le Prophète (صلى الله عليه و سلم) tomba gravement malade. Il passa ses derniers jours dans l'appartement de sa femme 'Âicha (رضي الله عنها). Quand Fâtima (رضي الله عنها) venait lui rendre visite, 'Âicha (رضي الله عنها) laissait le père et sa fille seuls ensemble.


Un jour il appela Fâtima (رضي الله عنها)… quand elle vint il l'embrassa et murmura quelques mots dans son oreille. Elle pleura. Alors il murmura à nouveau dans son oreille et elle sourit. 'Âicha (رضي الله عنها) vit cela et demanda : 'tu pleures et tu ris en même temps Fâtima (رضي الله عنها) ? Que t'a dit le Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم) ?'


'Il me dit d'abord qu'il allait rencontrer son Seigneur dans un court instant et j'ai pleuré.' Il me dit alors : 'Ne pleure pas tu seras la 1ère de ma maison à me rejoindre et là j'ai souris.'

 

Peu de temps après, le Noble Prophète (صلى الله عليه و سلم) décéda. Fâtima (رضي الله عنها) était frappée de chagrin et on la vit souvent pleurer abondamment. Un des compagnons nota qu'il ne vit plus Fâtima (رضي الله عنها) rire après la mort de son père.

 

Sa mort

 

 

Un matin, tôt, au cours du mois de Ramadhan, 5 mois seulement après la mort du Prophète (صلى الله عليه و سلم), Fâtima (رضي الله عنها) se réveilla semblant exceptionnellement heureuse et pleine de gaieté. L'après-midi, on rapporte qu'elle appela Salma bint Umays (رضي الله عنها) qui veillait sur elle. Elle demanda de l'eau et prit un bain. Elle mit alors de nouveaux habits et se parfuma. Elle demanda ensuite à Salma de mettre son lit dans la cour de la maison. Le visage tourné vers le ciel au-dessus, elle demanda son mari Ali (رضي الله عنه).



Il fut surpris de la voir étendue au milieu de la cour et lui demanda ce qui n'allait pas. Elle sourit et dit : 'j'ai rendez-vous aujourd'hui avec le Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم)'


Ali (رضي الله عنه) pleura et elle essaya de le consoler. Elle lui dit de prendre soin de ses fils Al-Hasan et Al-Husayn et demanda à être enterrée sans cérémonie. Elle fixa à nouveau le ciel, puis ferma les yeux et rendit l'âme.

Fâtima (رضي الله عنها) la resplendissante n'avait que 29 ans…

 

 

Ses mérites

 

 

Le Prophète (صلى الله عليه و سلم) a dit: "Les femmes qui ont atteint la perfection dans ce monde sont au nombre de quatre: la vierge Marie, Asiya la femme de Pharaon, Khadîja (رضي الله عنها) la mère des croyants, et Fâtima (رضي الله عنها) la fille de Mouhammad (صلى الله عليه و سلم)".


On donna à Fâtima (رضي الله عنها) le titre de [az-Zahra], ce qui signifie la Resplendissante, en rapport avec son visage radieux, qui semblait diffuser de la lumière. On dit que lorsqu'elle se levait pour la prière, le mihrab reflétait la lumière de son visage. On l'appelait aussi al-Batul, en raison de son ascèse. Au lieu de passer son temps en compagnie d'autres femmes, elle passait beaucoup de son temps en prière, à lire le Coran ou à d'autres actes d'adoration.


Son caractère

 

Fâtima (رضي الله عنها) avait une forte ressemblance avec son père, le Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم) . Aicha (رضي الله عنها), l'épouse du Prophète (صلى الله عليه و سلم), dit d'elle : 'je n'ai jamais vu une créature de Dieu qui ressemblait davantage au Messager de Dieu (صلى الله عليه و سلم) dans son langage, sa conversation et sa façon de s'asseoir que Fâtima (رضي الله عنها). Quand le Prophète (صلى الله عليه و سلم) la voyait s'approcher, il l'accueillait, se levait et l'embrassait, la prenait par la main et la faisait asseoir à l'endroit où il était assis. Elle faisait de même quand le Prophète (صلى الله عليه و سلم) venait vers elle. Elle se levait, l'accueillait avec joie et l'embrassait.

 

Les bonnes manières de Fâtima (رضي الله عنها), son doux langage, faisaient partie de sa ravissante et sympathique personnalité. Elle était particulièrement gentille avec les pauvres et les nécessiteux, et donnait souvent toute la nourriture qu'elle avait à quelqu'un qui se trouvait dans le besoin même si elle-même restait sur sa faim. Elle n'avait aucun amour pour les ornements, ni pour le luxe et le confort de la vie. Elle vivait simplement, bien que, parfois, comme nous le verrons, les circonstances étaient vraiment trop éprouvantes et trop difficiles pour elle.

 

Elle a hérité de son père une éloquence convaincante, puisée dans la sagesse. Quand elle parlait, les gens étaient souvent émus aux larmes. Elle avait la capacité et la sincérité pour créer des émotions, émouvoir les gens aux larmes, et emplir leur cœur de louange et de gratitude pour Dieu pour ses faveurs et sa générosité inestimable.


Source :

http://salafidunord.over-blog.com/article-10942407.html


05/02/2013


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